• Rendez-moi le silence

    De ces matins avant la vie

    Un peu des évidences

    Que me donnait l'envie

    Rendez-moi la confiance

    Des souvenirs sans nostalgie

    Un peu de l'innocence

    Qu'il nous faut quand on prie

    Rendez-moi le silence

    De nos regards tendres la nuit

    Et puis l'indécence

    De nos corps quand ils crient

    Rendez-moi la violence

    De mes sentiments de jadis

    Et aussi l'insolence

    De ce qui n'est jamais dit

    Rendez-moi le silence

    De ces matins avant la vie

    Un peu des évidences

    Que me donnait l'envie

    Rendez-moi l'insolence

    D'un sage qui défie les rois

    Et puis l'impertinence

    De l'enfant qui ne sait pas


    Et que vive la violence

    Que je garde tout au fond de moi

    Cette trouble inconscience

    D'avant quand je ne savais pas

    Rendez-moi le silence

    De ces matins avant la vie

    Un peu des évidences

    Que me donnait l'envie

    Rendez-moi le silence

    Et de l'amour et de l'oubli

    Et que cesse la souffrance

    Qui fait de moi qui je suis



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  • J'ai versé mes dernières larmes
    dans l'explosion de mon coeur.
    La sérénité revient en moi.
    Il restera la cicatrice
    d'une tempête passée.
    Le train de l'oubli m'emporte
    loin de mes illusions.
    Je laisse partir ce qui n'est plus
    en fermant la porte du passé.
    Un regard nouveau sur la vie
    m'en ouvre d'autres.
    J'ai encore des rêves
    et je suis toujours debout...

    Ecrit le 21/09/2009


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  • Se libérer de la toile,
    ne pas laisser l'araignée du passé
    vous dévorer l'âme et le coeur,
    laisser les ombres s'évanouir
    sous un nouveau soleil...
    J'aperçois la lumière au bout du tunnel.
    Je marche vers elle.
    J'ai retrouvé le bon chemin...


    Ecrit le 20/09/2009


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  • En moi,
    une profusion de sentiments
    que j'ai besoin de faire vivre
    dans une intensité démesurée,
    jusqu'à la sublimation.
    J'aime ou je n'aime pas.
    Pas de demi-mesure.
    Tout ou rien.
    Je revivrai cette passion.
    Je suis ainsi.
    Rien ne meurt.
    Tout se transforme.
    Ici ou ailleurs.
    Aujourd'hui ou demain.
    Et si l'autre s'éloigne,
    j'aime encore, à m'en faire mal...

    Ecrit le 20/09/2009


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  • Alors Almitra dit, Parle-nous de l'Amour.

    Et il leva la tête et regarda le peuple assemblé, et le calme s'étendit sur eux. Et d'une voix forte il dit :
    Quand l'amour vous fait signe, suivez le.
    Bien que ses voies soient dures et rudes.
    Et quand ses ailes vous enveloppent, cédez-lui.
    Bien que la lame cachée parmi ses plumes puisse vous blesser.
    Et quand il vous parle, croyez en lui.
    Bien que sa voix puisse briser vos rêves comme le vent du nord dévaste vos jardins.
    Car de même que l'amour vous couronne, il doit vous crucifier.
    De même qu'il vous fait croître, il vous élague.
    De même qu'il s'élève à votre hauteur et caresse vos branches les plus délicates qui frémissent au soleil,
    Ainsi il descendra jusqu'à vos racines et secouera leur emprise à la terre. Comme des gerbes de blé, il vous rassemble en lui.
    Il vous bat pour vous mettre à nu.
    Il vous tamise pour vous libérer de votre écorce.
    Il vous broie jusqu'à la blancheur.
    Il vous pétrit jusqu'à vous rendre souple.
    Et alors il vous expose à son feu sacré, afin que vous puissiez devenir le pain sacré du festin sacré de Dieu.
    Toutes ces choses, l'amour l'accomplira sur vous afin que vous puissiez connaître les secrets de votre cœur, et par cette connaissance devenir une parcelle du cœur de la Vie.
    Mais si, dans votre appréhension, vous ne cherchez que la paix de l'amour et le plaisir de l'amour.
    Alors il vaut mieux couvrir votre nudité et quitter le champ où l'amour vous moissonne,
    Pour le monde sans saisons où vous rirez, mais point de tous vos rires, et vous pleurerez, mais point de toutes vos larmes.
    L'amour ne donne que de lui-même, et ne prend que de lui-même.
    L'amour ne possède pas, ni ne veut être possédé.
    Car l'amour suffit à l'amour.
    Quand vous aimez, vous ne devriez pas dire, "Dieu est dans mon cœur", mais plutôt, "Je suis dans le cœur de Dieu".
    Et ne pensez pas que vous pouvez infléchir le cours de l'amour car l'amour, s'il vous en trouve digne, dirige votre cours.
    L'amour n'a d'autre désir que de s'accomplir.
    Mais si vous aimez et que vos besoins doivent avoir des désirs, qu'ils soient ainsi :
    Fondre et couler comme le ruisseau qui chante sa mélodie à la nuit. Connaître la douleur de trop de tendresse.
    Etre blessé par votre propre compréhension de l'amour ;
    Et en saigner volontiers et dans la joie.
    Se réveiller à l'aube avec un cœur prêt à s'envoler et rendre grâce pour une nouvelle journée d'amour ;
    Se reposer au milieu du jour et méditer sur l'extase de l'amour ;
    Retourner en sa demeure au crépuscule avec gratitude ;
    Et alors s'endormir avec une prière pour le bien-aimé dans votre cœur et un chant de louanges sur vos lèvres.




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