• J'ai versé mes dernières larmes
    dans l'explosion de mon coeur.
    La sérénité revient en moi.
    Il restera la cicatrice
    d'une tempête passée.
    Le train de l'oubli m'emporte
    loin de mes illusions.
    Je laisse partir ce qui n'est plus
    en fermant la porte du passé.
    Un regard nouveau sur la vie
    m'en ouvre d'autres.
    J'ai encore des rêves
    et je suis toujours debout...

    Ecrit le 21/09/2009


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  • Se libérer de la toile,
    ne pas laisser l'araignée du passé
    vous dévorer l'âme et le coeur,
    laisser les ombres s'évanouir
    sous un nouveau soleil...
    J'aperçois la lumière au bout du tunnel.
    Je marche vers elle.
    J'ai retrouvé le bon chemin...


    Ecrit le 20/09/2009


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  • En moi,
    une profusion de sentiments
    que j'ai besoin de faire vivre
    dans une intensité démesurée,
    jusqu'à la sublimation.
    J'aime ou je n'aime pas.
    Pas de demi-mesure.
    Tout ou rien.
    Je revivrai cette passion.
    Je suis ainsi.
    Rien ne meurt.
    Tout se transforme.
    Ici ou ailleurs.
    Aujourd'hui ou demain.
    Et si l'autre s'éloigne,
    j'aime encore, à m'en faire mal...

    Ecrit le 20/09/2009


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  • Alors Almitra dit, Parle-nous de l'Amour.

    Et il leva la tête et regarda le peuple assemblé, et le calme s'étendit sur eux. Et d'une voix forte il dit :
    Quand l'amour vous fait signe, suivez le.
    Bien que ses voies soient dures et rudes.
    Et quand ses ailes vous enveloppent, cédez-lui.
    Bien que la lame cachée parmi ses plumes puisse vous blesser.
    Et quand il vous parle, croyez en lui.
    Bien que sa voix puisse briser vos rêves comme le vent du nord dévaste vos jardins.
    Car de même que l'amour vous couronne, il doit vous crucifier.
    De même qu'il vous fait croître, il vous élague.
    De même qu'il s'élève à votre hauteur et caresse vos branches les plus délicates qui frémissent au soleil,
    Ainsi il descendra jusqu'à vos racines et secouera leur emprise à la terre. Comme des gerbes de blé, il vous rassemble en lui.
    Il vous bat pour vous mettre à nu.
    Il vous tamise pour vous libérer de votre écorce.
    Il vous broie jusqu'à la blancheur.
    Il vous pétrit jusqu'à vous rendre souple.
    Et alors il vous expose à son feu sacré, afin que vous puissiez devenir le pain sacré du festin sacré de Dieu.
    Toutes ces choses, l'amour l'accomplira sur vous afin que vous puissiez connaître les secrets de votre cœur, et par cette connaissance devenir une parcelle du cœur de la Vie.
    Mais si, dans votre appréhension, vous ne cherchez que la paix de l'amour et le plaisir de l'amour.
    Alors il vaut mieux couvrir votre nudité et quitter le champ où l'amour vous moissonne,
    Pour le monde sans saisons où vous rirez, mais point de tous vos rires, et vous pleurerez, mais point de toutes vos larmes.
    L'amour ne donne que de lui-même, et ne prend que de lui-même.
    L'amour ne possède pas, ni ne veut être possédé.
    Car l'amour suffit à l'amour.
    Quand vous aimez, vous ne devriez pas dire, "Dieu est dans mon cœur", mais plutôt, "Je suis dans le cœur de Dieu".
    Et ne pensez pas que vous pouvez infléchir le cours de l'amour car l'amour, s'il vous en trouve digne, dirige votre cours.
    L'amour n'a d'autre désir que de s'accomplir.
    Mais si vous aimez et que vos besoins doivent avoir des désirs, qu'ils soient ainsi :
    Fondre et couler comme le ruisseau qui chante sa mélodie à la nuit. Connaître la douleur de trop de tendresse.
    Etre blessé par votre propre compréhension de l'amour ;
    Et en saigner volontiers et dans la joie.
    Se réveiller à l'aube avec un cœur prêt à s'envoler et rendre grâce pour une nouvelle journée d'amour ;
    Se reposer au milieu du jour et méditer sur l'extase de l'amour ;
    Retourner en sa demeure au crépuscule avec gratitude ;
    Et alors s'endormir avec une prière pour le bien-aimé dans votre cœur et un chant de louanges sur vos lèvres.




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  • Et un jeune dit, Parle-nous de l'Amitié.

    Et il répondit, disant :

    Votre ami est votre besoin qui a trouvé une réponse.

    Il est le champ que vous semez avec amour et moissonnez avec reconnaissance.

    Il est votre table et votre foyer.

    Car vous venez à lui avec votre faim, et vous cherchez en lui la paix.

    Lorsque votre ami parle de ses pensées vous ne craignez pas le "non" de votre esprit, ni ne refusez le "oui".

    Et quand il est silencieux votre cœur ne cesse d'écouter son cœur ;

    Car en amitié, toutes les pensées, tous les désirs, toutes les attentes naissent et sont partagés sans mots, dans une joie muette.

    Quand vous vous séparez de votre ami, ne vous désolez pas ;

    Car ce que vous aimez en lui peut être plus clair en son absence, comme la montagne pour le randonneur est plus visible vue de la plaine.

    Et qu'il n'y ait d'autre intention dans l'amitié que l'approfondissement de l'esprit.

    Car l'amour qui cherche autre chose que la révélation de son propre mystère n'est pas l'amour, mais un filet jeté au loin : et ce que vous prenez est vain.

    Et donnez à votre ami le meilleur de vous-même.

    Et s'il doit connaître le reflux de votre marée, laissez le connaître aussi son flux.

    Car qu'est-ce que votre ami si vous venez le voir avec pour tout présent des heures à tuer ?

    Venez toujours le voir avec des heures à faire vivre.

    Car il est là pour remplir vos besoins, et non votre néant.

    Et dans la tendresse de l'amitié qu'il y ait le rire et le partage des plaisirs.

    Car dans la rosée de menues choses le cœur trouve son matin et sa fraîcheur.



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