Le temps lézarde ma vie
De souvenirs puissants
Comme des traces indélébiles
Dans ce futile présent
Le vent qui caresse ma joue
Comme ces lèvres tant aimées
Le soleil du printemps
Réchauffe mon corps glacé
Et réveille en moi l'ardence
Du désir brûlant de ce corps
Le bruissement des feuilles de l'arbre
Ressemble au murmure troublant
De cette voix qui me manque tant
Souvenirs doux et cruels
Qui me font du bien et du mal
Qui me ramènent toujours
Aux plus beaux instants de ma vie
Ma vie qui ne ressemble plus à rien
Ma vie que je retiens
Dans ces souvenirs divins
Ma vie qui me retiens
Dans le désordre de mes pensées...