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Seule, je me sens seule
La maison vide
Mon coeur est triste
Je m'évade vers l'horizon
Le regard cherchant je ne sais quoi
Une étoile, un arc-en-ciel
Quelque chose qui me parle de toi
J'écarte les nuages
Je vois la dernière image de la lune
Au loin, cet endroit perdu
J'écoute dans le vent
Un murmure, un bruissement
Un frôlement comme une caresse
Tu me manques
J'ai tant besoin de toi
Que même quand tu es là
Même près de moi
J'ai envie de te voir...
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L'étoile tombée du ciel
Avait trouvé abri
Dans un jardin de mots
Priant l'Eternel
De lui donner l'oubli
D'un lourd fardeau
Un ange aux ailes frêles
Venu des cieux infinis
Se posa comme un cadeau
Volant à son appel
La délivra de son ennui
Pour lui faire des jours plus beaux
Et de cette étincelle
Un grand amour naquit
Entre un ange et une étoile...
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La Prière des Larmes
Auteur : Jean-Eudes Sampré
A toi qui pleure quelque part .Doucement, elles apparaissent sur le bord de tes cils,
Glissent et s'évanouissent autour de ta paupière.
Elles roulent, perles de nacre, sur ton visage, telle des îles,
Perdues et isolées exhumant tourments et misères.Elles libèrent ton coeur,
Tourmenté et torturé.
Elles apaisent ton coeur,
Attristé et apeuré.N'ai pas honte de ce don,
Fait à ton coeur.
Il se libère, et s'invite à l'abandon.
Laisse le déverser sa peine et ses rancoeurs.Humble comme une goutte de rosée matinale,
Simple comme une goutte de pluie.
Transparente et riche comme un cristal.
Elle apaise, réconforte, et rafraîchit.Infime parcelle de vie,
Insignifiante et vaine.
Elle redonne après la peine, l'envie,
De repartir et d'affronter la haine.Larme d'un enfant torturé par la maladie et la faim.
Larme d'une mère devant ces cris de détresse et d'horreur.
Larme d'un père devant des murs de haine et de dédain.
Larme de tant d'hommes affamés dans leur corps,
et leur coeur.Larme d'une tendresse retrouvée,
Larme d'un sourire échangé.
Larme d'un coeur découvert, et aimé.
Larme de se savoir aimé pour ce que l'on est.Que d'espoirs et de tourments tu portes en tes flancs,
Larme, diamant de tendresse, et de détresse.
Tu réconfortes tous ces coeurs torturés par la dureté des ans,
Leur permets de se rafraîchir, d'espérer à demain
et à ses tendresses.
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Que ne puis-je voir son sourire
Ce petit rien de lui qui me fait vivre
Cet éclat, ce soleil, mon élixir
Que ne puis-je à tout moment sentir
Sa tendresse pour m'adoucir
Contre moi, source de mes désirs
Que ne puis-je l'amoindrir
Cette absence, comment l'abolir
Et faire du temps notre avenir
Que ne puis-je le retenir
Quand vient l'heure de partir
Nous avons tant à bâtir
Que ne puis-je, ce voeux, le quérir
Auprès des anges sans blêmir
Entendent-ils mes soupirs ?...
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