Un texte écrit le 05/02/2009
Mon paysage est gris
et fait de nuages taillés dans l'irréel.
Par la fenêtre je peux voir de la couleur,
de la lumière et de la vie.
Le ciel et la terre étaient reliés par un pont d'amour.
A quoi je m'attache et que j'estime tellement précieux
qu'il faille le protéger d'une forteresse ?
J'ai pris le risque d'exprimer mon amour.
Un vide déroutant et effrayant s'est installé.
Je n'ai rien auquel me raccrocher.
Mon sens de l'orientation a disparu.
Je n'ai aucune indication sur les choix
ou les possibilités à venir.
Je devrais me détendre dans cette vacuité,
me laisser absorber par le silence entre les mots,
entrer en moi-même, me relaxer dans ma vérité
la plus profonde où la différence
entre rêve et réalité est déjà connue.
Il y a en moi la clarté du cristal.
Ma lumière intérieure brille toujours
mais j'ai réprimé ma propre vitalité
en essayant de répondre à tant d'attente.
Et je sens en moi comme un volcan bouillonnant.
Je sais que je dois trouver un exutoire guérisseur
pour parer à une explosion potentielle.
Je devrais suivre mon guide intérieur
et le rayon de lumière qui me conduiront
exactement là où j'ai besoin d'aller...