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Quand je plonge mon regard
dans la profondeur de tes yeux bleus
et que tu te laisses pénétrer
par mes yeux émeraudes
Ressens-tu comme moi
un frisson qui te parcourt ?
Vois-tu ce ciel qui flambe d'étoiles ?
Sens-tu la volupté du sentiment
qui t'enveloppe et te chavire ?
C'est l'amour qui naît
et qui fait revivre ta vie
C'est le passé qui s'éteint
pour laisser place à demain
Donnes-moi la main
Serres-moi très fort
Nous irons loin...
Ecrit le 23/05/2009
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Se laisser entendre dire qu'on va mieux
Ne pas contredire, être forte, sourire
Faire semblant de paraître et ne pas disparaître
Mais sentir toujours au fond de soi
Cette absence, ce vide, ce manque
Ne pas pouvoir retirer cette épine
plantée profondément dans son coeur
Les autres ne voient rien, ne savent pas
La douleur est invisible...
Combien de temps vais-je traîner ma peine
Ce mal d'aimer devenu mal de vivre ?
Tous ces mois passés n'ont rien changé
Je sors la tête de l'eau et j'y replonge aussitôt
Encore et encore... toujours... à l'infini...
A croire que contrairement à l'amour
La douleur est éternelle...
Ecrit le 22/05/2009
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Le chemin où tu m'as égarée
me semble interminable,
comme ce temps qui s'égrène
en journées sans fin.
Des journées pour rien
Des nuits sans sommeil
Des lendemains sans avenir
Le silence
La solitude
Le vide
Le froid
Et toi
Toi qui ne t'efface pas
L'obsession de toi
et la torpeur qui m'envahit parfois...
Ecrit le 03/03/2009
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D’une main composée pour moi
Et qu’elle soit faible qu’importe
Cette main double la mienne
Pour tout lier tout délivrer
Pour m’endormir pour m’éveiller
D’un baiser la nuit des grands rapports humains
Un corps auprès d’un autre corps
La nuit des grands rapports terrestres
la nuit native de ta bouche
La nuit où rien ne se sépare
Que ma parole pèse sur la nuit qui passe
Et que s’ouvre toujours la porte par laquelle
Tu es entrée dans ce poème
Porte de ton sourire et porte de ton corps
Par toi je vais de la lumière à la lumière
De la chaleur à la chaleur
C’est par toi que je parle et tu restes au centre
De tout comme un soleil consentant au bonheur
************
Je rends compte du réel
Je prends garde à mes paroles
Je ne veux pas me tromper
Je veux savoir d’où je pars
Pour conserver tant d’espoir
Mes origines sont les larmes
Et la fatigue et la douleur
Et le moins de beauté
Et le moins de bonté
*************
L’on m’aimera car j’aime par-dessus tout ordre
Et je suis prêt à tout pour l’avenir de tous
Et je ne connais rien à l’avenir
Mais j’aime pour aimer et je mourrai d’amour
*************
Je serai la première et la seule sans cesse
Il n’y a pas de drame il n’y a que mes yeux
Qu’un songe tient ouvert
**************
La vérité c’est que j’aimais
Et la vérité c’est que j’aime
De jour en jour l’amour me prend première
Pas de regrets j’ignore tout d’hier
Je ne ferai pas de progrès
Sur une autre bouche
Le temps me prendrait première
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Ces jours qui n'en finissent pas
Où tout n'est que souffrance
Où le plus simple geste est insupportable
Tout s'en va, rien n'est possible
Envie de m'enterrer, de ne plus être
Chaque pensée comme une gifle cinglante
Qui attise la douleur
Il ne me reste rien...
Plus d'amour, plus d'envie
Juste des souvenirs et des rêves
Bien enfouis au fond de moi
Je ne suis plus rien
J'ai si peur et si mal
J'ai si froid
Je ne veux pas sombrer...
Donnes-moi la main...
Ecrit le 01/01/2009
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